« MANON! » Me hurle Rody derrière la vitre de la fenêtre de ma chambre. « LAISSE-MOI ENTRER! »
Ses yeux semblent sortis de leurs orbites. Sa bouche reste un peu ouverte. Ses crocs de vampire semblent briller au clair de lune. Je connais cet état que trop bien: Rody ne s’est pas nourri depuis longtemps. Il est en frénésie.
« MANON! MANON! »
Je savais ce qu’il allait me faire, mais je l’ai laissé entrer malgré tout. Pourquoi? Je ne dois pas avoir toute ma tête.
Dès que ma fenêtre est ouverte, le vampire aux cheveux roux se jette sur moi. Il mord mon cou avec violence et il commence à sucer mon sang. Cela fait mal. Cela a toujours fait mal.
Pour apaiser ma douleur, ou pour son propre plaisir bestial, Rody arrache ma petite culotte et ses doigts entrent dans ma chatte. Il les fait bouger rapidement. Malgré la douleur, malgré la honte, je gémis de plaisir. Ma chatte se mouille.
Le vampire continue de se nourrir. Il arrête après qu’il m’a fait jouir avec ses doigts. Rody ôte ses doigts de ma chatte et, comme toutes les fois précédentes, il s’excuse. Rody me dit qu’il regrette, qu’il ne pouvait pas se contrôler, que cela ne va pas se reproduire. Mensonges. Que des mensonges.
Je lui hurle après. Je lui dis qu’il me ment, qu’il s’arrange toujours pour entrer en frénésie.
« Et qui viens-tu voir quand cela arrive? MOI! Toujours moi! » Mes yeux se mouillent. Je pleure. « Dire que je t’aimais… VA T-EN! »
« Marieanne… Manon, je… »
« VA T-EN ET LA PROCHAINE FOIS VA BAISER TON PATRON! »
Le vampire aux cheveux roux part. Je m’effondre sur mon lit, en pleurs.